Byrd a composé de nombreuses œuvres pour le service anglican, tout en gardant une foi catholique fervente en privé : sa famille a subi des persécutions et des amendes pour leurs croyances. Aucune de ses trois messes n'utilise le procédé continental courant consistant à parodier une composition modèle ; ils ne s’appuient pas sur une toile thématique unificatrice préconçue. Byrd semble cependant avoir révisé et retravaillé certaines idées musicales d'une messe à l'autre, et toutes les trois sont unifiées par un ton conservateur et magnifiquement sculpté de contrepoint « classique ». La Messe à cinq voix, publiée en dernier lieu, relie plusieurs mouvements au moyen de thèmes librement composés mais répétés.